du 19 septembre au 03 octobre 2025
à La Commune – CDN Aubervilliers
2, rue Edouard Poisson
LES ENIVRÉS
texte Ivan Viripaev
traduction Tania Moguilevskaia et Gilles Morel
mise en scène Frédéric Bélier Garcia
Assistante du metteur en scène Louise Narat-Linol
Collaborateur artistique Vincent Deslandres
avec Cheik Ahmed Thani, Ana Blagojevic, Geoffrey Carey, Sébastien Chassagne, Vincent Deslandres, Oussem Kadri, Jin Xuan Mao, Marie Mangin, Christophe Paou, Polina Rebel Pshindina, Marie Schmitt, Pierre-Benoist Varoclier.
création lumière Dominique Bruguière
création son Bernard Vallery
costume Pauline Kieffer
scénographie Jacques Gabel
Construction décor David Gondal, Adrien Mares
régie générale David Pasquier
régie lumière Hervé Gajean
régie son Géraldine Dudouet
régie plateau David Gondal
régie de production Inès Nicolas
habillage Sophie Schaal
production La Commune, Centre dramatique national Aubervilliers
coproduction Nouveau Théâtre Besançon – Centre dramatique national
Avec le soutien du Fonds d’Insertion pour Jeunes Comédiens de l’ESAD – PSPBB et du Fonds d’Insertion pour Jeunes Artistes Dramatiques, D.R.A.C. et Région SUD et la participation artistique du Jeune théâtre national.
Frédéric Bélier Garcia ouvre la saison avec une pièce-pléthore, fresque acide et extravagante qui, à l’heure où chacun se blottit dans ses vérités ré-confortantes, appelle au sursaut, à la déraison, à l’espérance, à partir de l’écriture maligne d’Ivan Viripaev.
C’est une nuit-monde, nuit blanche, chavirée. Quatorze personnages désorientés se croisent dans des restaurants végétariens, des salles des fêtes abandonnées, des boîtes de nuit désertées… Ils y étaient entrés devancés par leurs identités sociales, certitudes et assignations qui vont avec (directeur de festival, banquier, prostituée, étudiant…). Mais voilà l’ivresse. Et la conscience dessanglée par la nuit, les stupéfiants, la discorde ou la fête prend des routes inédites vers l’amour, la mort, le végétarisme, le sens de la vie, la vérité, Dieu… La houle de la nuit déforme les conversations et les transfigure peu à peu dans un grand bal des vérités. Chaque séquence fait surgir une intrigue et une méditation. À la manière du tanka japonais – l’ancêtre du haïku –, la fin d’une scène agit comme une résolution.
Frédéric Bélier Garcia connaît bien la langue insolente, le grotesque des situations et le tremblé métaphysique des méditations de Viripaev pour avoir déjà mis en scène Les guêpes de l’été nous piquent encore en novembre.
© Christophe Raynaud de Lage
Ici, des balbutiements émerge une voix lumineuse sur la condition humaine et le sourire fou de notre monde. Pincer ces instants, pris à notre danse quotidienne autour du gouffre, mais où la vie scintille d’une autre aube ; voilà l’enjeu. Frédéric Bélier Garcia
Presse
- Chantiers de culture / Gérald Rossi – 29/09/2025
- Artistik Rezo / Helène Kuttner – 28/09/2025
- Le Club de Mediapart / Jean-Pierre Thibaudat – 27/09/2025
- l’Humanité / Gérald Rossi – 26/09/2025
- Un Fauteuil pour l’Orchestre / Nicolas Thevenot – 25/09/2025
- L’Oeil d’Olivier / Emma Poesy – 24/09/2025
- Libération / Victor Inisan – 23/09/2025
- sceneweb.fr / Vincent Bouquet – 23/09/2025
- Les Echos / Philippe Chevilley – 22/09/2025
Tournée 2025/2026
- Nouveau Théâtre Besançon (programmation en cours)
Dossier de presse obtenir la traduction
LES ENIVRÉS
pièce de Ivan Viripaev – 2012
traduction française T.Moguilevskaia, G.Morel