LES IDIOTS de Kirill Serebrennikov – Avignon 2015


 

 

69e Festval d’Avignon
du 6 au 11 juillet 2015
Cour du lycée Saint-Joseph
 

 

 

Mise en scène et costumes Kirill Serebrennikov
Texte et dramaturgie Valery Pecheikin
Scénographie Kirill Serebrennikov, Vera Martynova
Chorégraphie Alevtina Rudina
Lumière Igor Kapustin
Traduction pour surtitrage Macha Zonina

Yulia Aug Madame
Filipp Avdeev/Aleksandr Gorchilin Pixel
Olga Dobrina Masha
Ruslana Doronina L’entraîneur à la piscine, La secrétaire au tribunal,
La chef de la secrétaire, Olga Woof, La juge
Oksana Fandera Karina
Sergey Galakhov L’officier de police au tribunal, Le serveur, L’agent, Le policier, Le frère de Masha, Un homme, Le gestionnaire, Le mari de Karina
Oleg Guchin L’avocat, L’acheteur, Le chef de Sergey, Kachan, Un homme, Le père de Karina
Ilya Kovrizhnykh Sergey
Olga Naumenko La juge, La femme au foyer, La tante d’Elisey, La mère de Karina
Aleksandra Revenko Katya
Ilya Romashko Elisey
Artem Shevchenko Kuba
Semen Shteinberg Doc
Anton Vasyliev Pasha
et la participation de Mathieu Beaufort, Laura Deleaz, Amandine Huynh, Nedjma Ortiz, Clément Paimpara

Production Gogol Center (Moscou)
Avec le soutien de l’Ambassade de France en Russie et de l’Institut français en Russie, de l’Onda Office national de diffusion artistique et de EN+ Group


© Christophe Raynaud de Lage

D’improvisations en extrapolations, Kirill Serebrennikov et ses acteurs du Gogol Center livrent une version moscovite et actualisée du film Les Idiots que Lars von Trier réalise en 1998, selon les règles établies dans le Dogme 95. Ce manifeste qu’il rédige avec Thomas Vinterberg – l’auteur du film Festen – et qui fédère deux autres réalisateurs danois, Søren Kragh-Jacobsen et Kristian Levring, oppose aux tendances technologiques et commerciales du cinéma contemporain une sobriété et une économie de moyens qui le ramèneraient à son essence. Sous les traits du documentaire, Les Idiots est une fiction qui suit l’expérience d’un groupe de jeunes Danois déterminés à traquer la bêtise environnante en extériorisant leur «idiot intérieur».

Publié dans A voir, En France, Vidéo | Marqué avec , , , | Laisser un commentaire

A propos de IVAN VIRIPAEV mis en scène à Montréal

article LE DEVOIR : Veillée russe
Alexandre Cadieux – 30 juin 2015
à propos des créations de
OXYGENE
ILLUSIONS

et de la publication
LES GUEPES DE L’ETE…
d’Ivan Viripaev
traduction Tania Moguilevskaia et Gilles Morel
au THEATRE PROSPERO – Montréal

 
extrait :
Outre Oxygène, texte de jeunesse d’abord monté à Moscou en 2003, [Ivan Viripaev] qui s’affirme de plus en plus comme l’une des voix majeures de la dramaturgie contemporaine nous a également proposé Illusions (2011), qu’on vient de découvrir dans la mise en scène de Florent Siaud, toujours à La Veillée. Narration à quatre voix sur la vie de quatre octogénaires ébranlés jusque dans leurs convictions les plus profondes au soir de leurs existences, il s’agit de la proposition dramatique la plus forte qu’il m’ait été donné de recevoir depuis longtemps.

Ce fut un plaisir de la relire à tête reposée, Illusions venant de paraître aux Solitaires intempestifs, important éditeur dont on ne reçoit les offrandes qu’au compte-gouttes de ce côté-ci de l’Atlantique. Il s’agit en fait d’un volume double qui inclut également Les guêpes de l’été nous piquent encore en novembre, texte récent et intriguant.

 

 

 

 
henschel

 

Publié dans A propos, A voir, au Québec, Presse | Marqué avec , , , , , | Laisser un commentaire

OXYGÈNE d’Ivan Viripaev – Reprise à Québec

carrefour

 

du 2 au 4 juin 2015
à la CASERNE DALHOUSIE
Québec

OXYGÈNE d’Ivan Viripaev
Traduction Tania Moguilevskaia et Gilles Morel
Mise en scène Christian Lapointe

Avec Ève Pressault, Éric Robidoux
Éclairages Martin Sirois
Musique Christian Lapointe
Scénographie et costumes Geneviève Lizotte
Production Le Groupe de La Veillée 2013

Prix 2014 de la Meilleure Production
Association Québécoise des Critiques de Théâtre

 
viripaev
 
Échos de la presse, Oxygène
« Assurément le must de la saison. » – P. Couture, Voir
« […] La représentation multiplie les clins d’oeil au vertigineux désarroi identitaire de l’Occident. […] Des interprètes au sommet de leur art […]. La représentation fascine. » – C. Saint-Pierre, Le Devoir
« Une production d’une rare cohérence où chaque élément sert intelligemment la proposition. » – S. Fauteux, MonTheatre.qc.ca
« […] Oxygène c’est un magma de questions, de désirs contradictoires et d’incertitudes quant au chemin à prendre dans la vie. […] Ce duel porté par les performances remarquables d’Ève Pressault et d’Éric Robidoux. » – A. Vigneault, La Presse
« Il en résulte un spectacle un peu fou et décoiffant, un élan de révolte terriblement jouissif… » – A. Olivier, Revue JEU

 

OXYGÈNE
pièce de Ivan Viripaev – 2002
traduction française T.Moguilevskaia, G.Morel, E.Gravelot

 
henschel

 

Publié dans A voir, au Québec | Marqué avec , , , , , , | Laisser un commentaire

LES ENIVRÉS d’Ivan Viripaev – B.A. de la création à Saint-Petersbourg

bdt

Plus d’images

 

Reportage 10 mn (en russe)
par Fontaka Live
au sujet de la création au
Bolchoï Drama Teatr (BDT)
Saint-Petersbourg
mai 2015

 

 

ПЬЯНЫЕ
[LES ENIVRÉS]
d’Ivan Viripaev
mise en scène Andreï Mogoutchi


 

obtenir la traduction

 

LES ENIVRÉS
pièce de Ivan Viripaev – 2012
traduction française T.Moguilevskaia, G.Morel

 
henschel

 

Publié dans A propos, A voir, En Russie, Vidéo | Marqué avec , , | Laisser un commentaire

A propos de ILLUSIONS – Création à Montréal

lire l'article

lire l’article

 
 

article VOIR.CA : Amours et instabilités
à propos de la création
ILLUSIONS d’Ivan Viripaev
Traduction Tania Moguilevskaia et Gilles Morel
Mise en scène Florent Siaud

du 17 mars au 11 avril 2015
au THEATRE PROSPERO
Montréal

 

 
illusions02

 

 

 

 

ILLUSIONS
pièce de Ivan Viripaev – 2011
traduction française T.Moguilevskaia, G.Morel

 
henschel

 

Publié dans A propos, A voir, au Québec, Presse | Marqué avec , , , , , | Laisser un commentaire

LES GUÊPES DE L’ÉTÉ NOUS PIQUENT… d’Ivan Viripaev – création à Paris

Rond-Point
du 17 mars au 18 avril 2015
au THEATRE DU ROND-POINT
Paris

 

LES GUÊPES DE L’ÉTÉ NOUS PIQUENT ENCORE EN NOVEMBRE
texte d’Ivan Viripaev (2012)
traduction Tania Moguilevskaia, Gilles Morel
mise en scène, jeu et scénographie
Sophie Cattani, Antoine Oppenheim et Michaël Pas

lumières Ludovic Bouaud
collaboration à la scénographie Saskia Louwaard, Katrijn Baeten
production ildi ! eldi
coproduction Théâtre du Rond-Point, Le Merlan – Scène nationale / Marseille, avec le soutien de la SPEDIDAM
pièce traduite à l’initiative et avec le soutien de la Maison Antoine Vitez – Centre international de la traduction théâtrale / Paris

plus d'info

© Giovanni Cittadini Cesi
plus d’info


 
viripaev theatre 1

obtenir la traduction

 

LES GUÊPES DE L’ÉTÉ
NOUS PIQUENT ENCORE EN NOVEMBRE
pièce de Ivan Viripaev – 2012
traduction française T.Moguilevskaia, G.Morel
 
henschel

 

Publié dans A voir, En France | Marqué avec , , , , , | Laisser un commentaire

ILLUSIONS d’Ivan Viripaev – Création à Montréal

illusions viripaev

 

du 17 mars au 11 avril 2015
au THEATRE PROSPERO
Montréal

ILLUSIONS d’Ivan Viripaev
Traduction Tania Moguilevskaia et Gilles Morel
Mise en scène Florent Siaud

Avec Paul Ahmarani, David Boutin, Evelyne de la Chenelière, Marie-Eve Pelletier
Éclairages Nicolas Descôteaux
Conception sonore Julien Éclancher
Scénographie et costumes Romain Fabre
Vidéo David B. Ricard
Assistance à la mise en scène Rosalie Leblanc Houle
Visuel Adrienne Surprenant, Alexis Aubin
Production Le Groupe de La Veillée 2015


 

 

ILLUSIONS
pièce de Ivan Viripaev – 2011
traduction française T.Moguilevskaia, G.Morel

 
henschel

 ;

Publié dans A voir, au Québec, Vidéo | Marqué avec , , , , , | Laisser un commentaire

LES GUÊPES DE L’ÉTÉ NOUS PIQUENT… d’Ivan Viripaev – édition mars 2015

LES GUÊPES DE L’ÉTÉ NOUS PIQUENT ENCORE EN NOVEMBRE
pièce russe d’Ivan Viripaev (2012)
Traduction Tania Moguilevskaia et Gilles Morel

– Pourquoi pleures-tu alors ?
– Parce que je suis seul.
– Es-tu véritablement seul ?
– Je perçois et je vis comme si j’étais seul.

(Ingmar Bern, Dialogues entre solitaires, Stockholm, 1986)

Commander le texte

Commander le texe

 

 

 

 

 

Extrait du texte

(…) Pause.

JOSEPH. – Robert, je veux te dire que Markus n’était pas chez vous lundi dernier, parce qu’il était chez moi. Il était, vraiment, chez moi, Robert.

MARK. – Je t’en prie, Donald. Je ne suis pas du tout en colère contre toi, je vois que chez toi tout n’est pas vraiment en ordre, et je veux t’aider. Laisse-moi appeler tout de suite un psychothérapeute que je connais pour que vous conveniez d’un rendez-vous ?
JOSEPH. – Ooh, Robert, Robert ! Je ne voulais surtout pas mêler ma femme à cette affaire, mais je crois que je n’ai plus le choix.

Joseph sort de sa poche un téléphone portable, appuie sur la touche « appel ».

MARK. – Qu’est-ce que tu fais, Donald ?
JOSEPH. – J’appelle ma femme, j’appelle Marta. Et j’espère qu’elle, tu la croiras.
MARK. – Je t’en prie, Donald, à quoi bon aussi entraîner dans tout ça Marta.
JOSEPH. – Parce que je n’ai pas d’autre moyen de te fournir la preuve. Allô, Marta. Ecoute, il y a Robert là à côté de moi et il veut te poser je ne sais trop quelle question importante. Je lui passe le téléphone, chérie.

Joseph passe le téléphone à Mark.

MARK. – Allô. Bonjour, Marta. Comment vas-tu, comment va ta jambe ? Non, c’est une autre question que je voulais te poser, mais je demande à propos de ta jambe parce que je m’en fais pour ta jambe, bien que, en fait je voulais te demander complètement autre chose. Mais d’abord, raconte-moi pour ta jambe. Tu continues toujours la rééducation ? Ouais. Et que dit le docteur, combien de temps tout ça va durer ? Encore six mois ? Pourquoi si longtemps ? Mais je t’en prie, tu n’as rien d’une vieille, c’est juste une fracture compliquée, dans ce cas visiblement il faut faire preuve de patience. Eh bien, d’accord, je vais bientôt te rendre visite, sans faute. Je l’espère. Ces derniers temps, j’ai beaucoup à faire à ma banque. Et en plus maman ne veut toujours pas rentrer de sa maison de repos et il faut aller la voir chaque semaine. Avec Markus, nous y allons à tour de rôle, une sorte de permanence, une semaine lui, l’autre moi. À propos, Donald m’a dit que lundi dernier Markus et toi vous avez passé du bon temps ? Donald dit que Markus est resté chez vous deux nuits et un jour ? Comment ? Ah, vous avez effectivement passé du très bon temps ? Excuse-moi, tu veux dire que vous avez passé ce temps avec Markus ? Donc, il était chez vous ce lundi là ?! Tu es sûre de ça, Marta ? Plus précisément, je voulais dire, tu es sûre que c’était bien Markus, ou plus précisément, je voulais dire, tu es sûre que c’était clairement lundi dernier, et pas, disons, le lundi d’il y a deux semaines ? Comment ? Non, Marta, bien sûr, il ne s’est rien passé. Oui, non, fais pas attention, je disais ça comme ça, je plaisantais juste. Je dis, je plaisantais, c’était une plaisanterie, Marta, tout est en ordre. En quoi consiste la plaisanterie ? Enfin, visiblement, dans le fait que Markus était chez vous, lundi dernier, elle est probablement là la plaisanterie, Marta. Ha, ha. En fait on a un peu fumé là… mais pas des cigarettes… fumé… enfin, tu comprends quoi… enfin la même chose qu’on a fumé un jour pour mon anniversaire il y a six ans, tu te souviens ? À l’époque nous avons passé toute la soirée à rire aux éclats, tu te souviens, Marta ? Enfin, voilà, là tout de suite on a décidé de remettre ça… Comment ça qui ça on ? Sarra, moi, et ton mari Donald. Oui Donald aussi. Excuse-nous de ne pas t’avoir invitée, mais avec ta jambe, tu aurais pu chanceler, perdre l’équilibre et te faire mal à la jambe. Comment ça, pourquoi nous avons fait ça ? Enfin comment ça pourquoi, voilà une étrange question, Marta, non ? Pour rigoler, bien sûr. Ha, ha, ha. Pardonne-moi, je ne peux plus parler là, je suis juste en train de mourir de rire. Guéris vite, chérie et à bientôt.

Mark rend le téléphone à Joseph. Joseph range le téléphone dans sa poche. Mark regarde fixement Elena.

MARK. – Sarra ?
ELENA. – Oui ? Robert.
MARK. – « Oui » quoi , Sarra ? Que signifie, ton « oui », Sarra ?
ELENA. – Que je t’écoute, Robert.
MARK. – Non, Sarra, ma chère, c’est moi qui t’écoute !
ELENA. – Je ne sais pas quoi te dire, Robert.
MARK. – Que se passe t-il, Sarra ?
ELENA. – Je ne sais pas, Robert.
MARK. – Tu ne sais pas ? Comment diable, tu ne sais pas ?! Comment diable, tu dis que tu ne sais pas ? Qui le sait alors, Sarra ? Qui ?! Markus ?! Ainsi il m’a menti ?! Markus ! Qui pourrait imaginer ça, notre Markus ! Il y a dix minutes, au téléphone, il m’a donc menti ?! Mon propre frère m’a menti ? Je veux savoir pourquoi vous faites ça ?! Je veux savoir pour quelle raison vous faites ça ?! Sarra, je veux savoir, dis-moi, dans quel but vous faites ça, Markus et toi ?
ELENA. – Nous faisons quoi, Robert ?
MARK. – Tout ça là. Tout ce mensonge, tous ces coups de fil. Je veux savoir ce qui se passe, Sarra ? Et je ne veux rien entendre sur ce que tu ne sais pas. T’entends ? Je ne veux rien entendre sur ce que tu ne sais pas ?! T’entends ? Tu m’entends, Sarra ? Je ne veux rien entendre sur le fait que tu ne m’entendes pas, Sarra ?
ELENA. – Je t’entends, Robert, calme toi.
MARK. – Alors explique, moi, le diable t’emporte !

Pause.

ELENA. – Ce n’est pas si simple à expliquer, Robert.

 

LES GUÊPES DE L’ÉTÉ
NOUS PIQUENT ENCORE EN NOVEMBRE
pièce de Ivan Viripaev – 2012
traduction française T.Moguilevskaia, G.Morel
 
henschel

 

Publié dans A lire, France | Marqué avec , , , , , , | Laisser un commentaire

ILLUSIONS d’Ivan Viripaev – édition mars 2015

Préambule
Entrent en scène d’abord une femme, un peu plus tard une autre, entre ensuite un homme, un peu plus tard, un autre. Ils sont entrés uniquement pour raconter aux spectateurs les histoires de deux couples mariés.

Commander le texte

Commander le texe

 

Extrait du texte
 
(…) Pause.

DEUXIEME FEMME. – Maintenant je vais vous parler d’un autre couple marié. Eux aussi ont vécu ensemble plus de cinquante ans. Il s’appelait Albert et elle Margaret. Chacun avait quatre-vingt-quatre ans, ils étaient nés la même année. Et voilà qu’un jour Albert est rentré à la maison après une promenade, s’est assis sur une chaise au milieu de la pièce, a appelé sa femme pour qu’elle vienne s’asseoir en face de lui dans un fauteuil en rotin, et quand elle est venue et s’est assise face à lui dans le fauteuil en rotin, il a dit :

– Je veux parler avec toi, Margaret. C’est très important. Toi et moi, ça fait longtemps qu’on n’a pas discuté des choses importantes, pas vrai ?

– Toi et moi, si tu veux mon avis, on a jamais discuté de choses importantes, lui a répondu Margaret.

C’était une femme dotée d’un très bon sens de l’humour.

– C’est, assurément, drôle, a dit Albert.

Et ensuite il a continué.

– Je veux te dire, Margaret, qu’il se trouve que je suis tombé amoureux d’une autre femme. Il m’est difficile de t’en parler, mais nous avons vécu ensemble cinquante-quatre ans et je ne t’ai jamais trahie sérieusement. Je te respecte beaucoup, tu es la mère de mes enfants…

– Et la grand-mère des tes petits-enfants, l’a interrompu Margaret.

C’était une femme dotée d’un bon sens de l’humour.

 

ILLUSIONS
pièce de Ivan Viripaev – 2011
traduction française T.Moguilevskaia, G.Morel

 
henschel

 

Publié dans A lire, En France | Marqué avec , , , , , , | Laisser un commentaire

INSOUTENABLEMENT LONGUES ÉTREINTES d’Ivan Viripaev – création à Berlin

DT

plus d’info


 
bande annonce de la
création de la version allemande
Unerträglich lange Umarmung
mise en scène Andrea Moses
au Deutsches Theater Berlin, le 5 mars 2015

 

 
INSOUTENABLES LONGUES ÉTREINTES
pièce de Ivan Viripaev – 2014
traduction française Galin Stoev et Sacha Carlson
 

henschel

 

Publié dans A voir, En Europe, Vidéo | Marqué avec , , , | Laisser un commentaire