JULY de et par Ivan Viripaev – création à New-York

Baryshnikov Art Center

 

 

 

 

Création le 28 février 2020
Baryshnikov Arts Center
New-York

 
JULY
[Iyoul] [Juillet]

de et par Ivan Viripaev (2006)
traduction Sasha Dugdale

avec Jordan Rose Frye
musique en scène Jacek Jedrasik
projet soutenu par la Fondation M.ART.

Seconde création de la plateforme de production Okko Teatr créée en novembre 2019 et dirigée par Ivan Viripaev et Alexander Mamut (Rambler Group).

July New York

Le célèbre dramaturge et metteur en scène russe Ivan Viripaev, connu pour son style profondément honnête, revient au BAC avec la création de son texte JULY, qui est considéré comme un des textes-clés du Nouveau Drame russe. Cette puissante performance en solo est portée par l’actrice américaine Jordan Rose Frye, diplômée de l’Ecole du Théâtre d’Art de Moscou. La parole est entrelacée avec une partition originale exécutée en sène par le compositeur Jacek Jedrasik.

RÉSUMÉ DE LA PIECE
L’interprète du texte est une femme.
Telle est l’indication qu’Ivan Viripaev inscrit en préambule au monologue d’un septuagénaire, meurtrier sadique qui poignarde son voisin, décapite un clochard sous un pont, démembre un prêtre qui lui a donné refuge puis dévore par amour une infirmière dans l’hôpital où il est interné.

Viripaev a écrit un texte qui explore les complexités d’une psyché humaine brisée. Il ne tire aucune conclusion et n’émet aucun jugement de valeur. Les mots jaillissent de la bouche (de l’interprète) à une vitesse casse-cou. Le texte de Viripaev est poétique dans la forme comme dans l’esprit, en ce sens qu’il saute au-dessus des causalités et des explications logiques. Il fournit des éclats d’émotions et d’images qui nous touchent moins par ce qu’ils énoncent que par la façon dont ils retentissent et nous sont donnés à entendre. John Freedman, Moscou Times, nov. 2006.

REGARD DES TRADUCTEURS de la version française
Ce texte qu’on pourrait au premier abord percevoir comme un cri choquant de désespoir se transcende en une épopée contemporaine. C’est un rare exemple de prose moderne (on ne peut pas dire que JUILLET soit une pièce dans le sens littéral du terme) mis sur scène, où le théâtre, ayant la langue parlée pour seule arme, refuse obstinément de céder le moindre pouce de terrain. Au lieu de cela, il libère un flot textuel bouillonnant de fureur, qui ne progresse pas de façon linéaire mais cyclique. T.Moguilevskaia & G.Morel

La pièce IYOUL d’Ivan Viripaev, écrite en 2006, a été traduite du russe sous le titre JUILLET par Tania Moguilevskaia et Gilles Morel avec le soutien de la Maison Antoine Vitez, Centre international de la traduction théâtrale Paris – Palmarès des aides à la traduction 2008.

 

 

henschel

 

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