LES GUEPES DE L’ETE NOUS PIQUENT… d’Ivan Viripaev – création à Grenoble 2022

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LES GUEPES DE L’ETE
NOUS PIQUENT ENCORE EN NOVEMBRE
création au Théâtre Prémol – Grenoble
du 28 au 30 janvier 2022
Tournée MC2 Grenoble
en mars 2022
 

LES GUEPES DE L’ETE
NOUS PIQUENT ENCORE EN NOVEMBRE
pièce d’Ivan Viripaev (2012)

traduction française Tania Moguilevskaia et Gilles Morel
mise en scène Stéphane Müh

avec Patrick Zimmermann, Hélène Gratet, Stéphane Müh.

production MUH Cie Théâtrale – Grenoble


extrait du spectacle

« Il faut imaginer Sisyphe heureux. » A. Camus

Trois personnages dialoguent à propos de la présence supposée du dénommé Markus dans leurs foyers respectifs… le même jour, à la même heure… Cette pièce au titre étrange, d’une drôlerie mordante et d’une gravité loufoque, en appelle tout à la fois au vaudeville, au théâtre de l’absurde, au mélodrame et à la comédie bouffonne.

L’auteur, Ivan Viripaev, y présente un miroir de l’homme ordinaire en le confrontant au mensonge, le met face à lui-même et à ses abîmes personnels. Mais qu’on ne s’y trompe pas, si le fond est porteur de sens le traitement n’est pas sinistre. Tout au contraire : « c’est dans la légèreté qu’on entend mieux le drame ».

Tournée MC2 Grenoble – mars 2022

  • 04/03 — 20h30 — Le Tremplin – Brézins
  • 05/03 — 20h — Salle des fêtes – St Pierre de Chartreuse
  • 06/03 — 18h — Centre de loisir – Engins
  • 10/03 — 19h30 — Salle des fêtes – Monestier de Clermont
  • 11/03 — 20h30 — Salle des fêtes – St Etienne de Crossey
  • 12/03 — 20h — Salle des fêtes – Val de Virieu

Pièce traduite avec le soutien de Maison Antoine Vitez Centre International de la traduction théâtrale – Paris

 

 

 

 
henschel

 

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ILLUSIONS d’Ivan Viripaev / Nicolas Schiavo – reprise 2021/2022

illusions vesperale

 

 

les 22, 23, 25 et 26 novembre 2021
au Théâtre du temps
9 Rue du Morvan – Paris 11e

 

ILLUSIONS d’Ivan Viripaev
Traduction Tania Moguilevskaia et Gilles Morel
Mise en scène Nicolas Schiavo

Avec : Adeline Belloc, David Buit, Lisa Cascales, Alexandre Guede,
Juliette Labreuche, Yann Pesret, Jennifer Yahi

Production Compagnie Vespérale – mai 2021

Il n’y a pas de fable unique mais une multitude d’épisodes
il n’y a rien d’essentiel mais seulement de menus détails

J’ai choisi ce texte d’Ivan Viripaev, dont les réflexions sur l’amour servent de prétexte à une question métaphysique que je crois bien plus profonde et essentielle : celle de notre rapport à la vérité. Je poursuis donc avec cette pièce drôle, subtile et cynique, ma quête sur la fragilité des perceptions, sur les tentatives de définir une vérité universelle à laquelle se raccrocher.
[…]
Viripaev pousse le public à faire des choix qui peuvent s’avérer très contradictoires et l’oriente progressivement vers l’impossibilité de délimiter les contours d’une vérité unique.
Je pense que l’idée de la vérité et la valeur que nous lui accordons sont des illusions ayant leur source dans le langage. C’est pourquoi j’ai choisi une scénographie sobre, qui renvoie en miroir les
menus éclats multicolores du texte, comme une démultiplication des points de vue rendue sensible.
La manière même de raconter, de représenter, d’écouter est remise en question. Les narrateurs mentent, tournent en dérision leur propre rôle, nous égarent et nous rattrapent. Les évènements individuels comptent moins pour eux-même que la dynamique du tout.
L’auteur fait vaciller nos certitudes sur ce qui est, ce qui a été et ce qui sera, et alors chacun s’interroge :
“Il doit pourtant bien y avoir quand même un minimum de constance, dans ce cosmos changeant”.
Nicolas Schiavo – juillet 2020

Autres dates

 

 

 

henschel

 

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DANSE “DELHI” d’Ivan Viripaev / Gaëlle Hermant – (re)prise 2021

TGP
 
 
 

du 16 au 22 octobre 2021
au Théâtre Gérard Philippe
CDN de Saint-Denis
 
 
 

DANSE “DELHI” d’Ivan Viripaev
traduction Tania Moguilevskaia et Gilles Morel
mise en scène Gaëlle Hermant
avec Christine Brücher, Manon Clavel, Jules Garreau, Kyra Krasniansky en alternance avec Lina Alsayed, Louise Rebillaud, Laurence Roy et la musicienne Viviane Hélary
dramaturgie Olivia Barron
scénographie Margot Clavières
création lumières et régie générale Benoît Laurent
création son Rossi-Roth
costumes Noé Quilichini

production Cie DET KAIZEN.
coproduction Théâtre Gérard Philipe, centre dramatique national de Saint-Denis, La Criée – Théâtre national de Marseille, Théâtre Eurydice – ESAT de Plaisir – nov. 2019

Dans un salon réservé aux familles dans un hôpital de quartier, six personnages défilent et se rencontrent : une infirmière, Andreï, sa femme Olga, sa maîtresse Catherine, la mère de cette dernière et une femme âgée. Les êtres s’interpellent, se heurtent, se rejoignent, s’interrogent.
Ils vont et viennent de rupture en rapprochement, de froide indifférence en fulgurantes émotions, dans un monde qui va trop vite, une société saturée d’informations et en tension permanente. Sur scène, le tumulte est orchestré par une musicienne – le septième personnage. Ce sont sept variations comme autant de petites pièces dans la pièce , sept variations d’un même récit qui se déroule petit à petit, au goutte-à-goutte, dévoilant les personnages et leurs états d’âme. Chaque lever de rideau annonce la mort de l’un d’entre eux et chaque scène se referme sur la signature de l’acte de décès, les poussant à réagir à la souffrance, la douleur, l’amour, la mort, la culpabilité. Sur un même discours égrainé comme une ritournelle, les couplets se répètent, se décalent et apportent une tonalité singulière, élargissant la polyphonie, laissant entrer un autre instrument dans la danse à chaque nouvelle scène. C’est dans cette partition de théâtre musical que la metteuse en scène Gaëlle Hermant dessine, en éclats de couleurs derrière du verre dépoli, une scénographie dans laquelle la langue d’Ivan Viripaev s’emboîte comme des poupées russes. S’enchevêtrent mélodrame et comédie, cynisme et empathie, réel et illusion. La compagnie DET KAIZEN donne à voir et à entendre une chorégraphie de mots et de vies gravées dans le mouvement des corps, cette Danse « Delhi » qui traverse en filigrane toute la pièce, qui déplace, dérange, bouleverse et transfigure.

Ensuite, vient une longue séquence d’acceptation. D’acceptation universelle et de la douleur, et de l’horreur, et de la tragédie. Ensuite, vient la partie essentielle de la danse : la beauté. Ivan Viripaev, Danse « Delhi »


 
Critiques 2020/21

Tournée 2022

 

 

 

henschel

 

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OXYGENE d’Ivan Viripaev / Léo Gaubert – reprise septembre 2021

théâtre des marronniers

 

 

 

du 9 au 14 septembre 2021
Théâtre des Marronniers – Lyon

 

 

OXYGENE d’Ivan Viripaev
texte français Elisa Gravelot, Tania Moguilevskaia et Gilles Morel
mise en scène Léo Gaubert

avec Léna Genin et Léo Gaubert
création musicale et accordéon Raoul Gourbin
regard extérieur Jaufré Saint Gal de Pons

production Cie Poumon Gauche – 2021

” OXYGENE c’est un récit à deux voix et un accordéon, comme une symphonie mais avec des mots.
Au départ on raconte l’histoire d’amour entre Sacha-Alexandra de Moscou et Sacha-Alexandre de Serpoukhov.


 
Et puis on dérive, pour parler de l’Oxygène et des overdoses d’Oxygène, de l’asphyxie qui gouverne le monde, du point commun entre la haine folle et l’amour fou, de l’essentiel et de mille autres choses qui ne le sont pas…

Dans un flot de parole libérateur, entre musique, théâtre et performance slam, la pièce nous emmène dans d’autres contrées, brutales et poétiques.” – Léo Gaubert

 

 

 

henschel

 

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ELENA GREMINA, MIKHAIL OUGAROV – deux pièces documentaires

Gremina - Ougarov

 

 

 

UNE HEURE ET DIX-HUIT MINUTES
suivie de
SEPTEMBRE.DOC

traduction du russe Tania Moguilevskaia
et Gilles Morel
préface Cécile Vaissié

 

Fin 2008, l’avocat d’affaires Sergueï Magnitski tente de dénoncer la corruption au sein de l’administration russe. Incarcéré et torturé, il refuse de se rétracter et meurt, après une agonie d’UNE HEURE ET DIX-HUIT MINUTES. Né du témoignage bouleversant de sa mère et complété de nombreux documents, ce texte ouvre au théâtre le « procès qui n’a pas eu lieu », celui d’un crime politique orchestré par le « système Poutine ».

La matière textuelle de SEPTEMBRE.DOC a été collectée en septembre 2004 sur divers forums internet en Russie, au moment de la prise d’otages à l’école de Beslan, achevée dans un bain de sang. Chacune de ces voix, d’origines et de religions diverses, déverse ses émotions, s’insurge, applaudit, invective, questionne ou commente la tragédie. Un exceptionnel document sur notre époque et la question du vivre-ensemble.

Editions L’Espace d’un instant
96 pages
ISBN 978-2-37572-030-1
Prix : 15.00€
Premier tirage : septembre 2021

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OXYGENE d’Ivan Viripaev / Léo Gaubert – création août 2021

bravosdelanuit

 

 

 

du 21 au 27 août 2021 à 22h
(sauf le mardi 24)
Jardin de la Maison du Parc du Pilat
Pélussin

 

OXYGENE d’Ivan Viripaev
Texte français Elisa Gravelot, Tania Moguilevskaia et Gilles Morel
Mise en scène Léo Gaubert

avec
Léna Genin et Léo Gaubert

production Cie Poumon Gauche

” OXYGENE c’est un récit à deux voix et un accordéon, comme une symphonie mais avec des mots.
Au départ on raconte l’histoire d’amour entre Sacha-Alexandra de Moscou et Sacha-Alexandre de Serpoukhov.

oxypoumon
 
Et puis on dérive, pour parler de l’Oxygène et des overdoses d’Oxygène, de l’asphyxie qui gouverne le monde, du point commun entre la haine folle et l’amour fou, de l’essentiel et de mille autres choses qui ne le sont pas…

Dans un flot de parole libérateur, entre musique, théâtre et performance slam, la pièce nous emmène dans d’autres contrées, brutales et poétiques.” – Léo Gaubert

Autres dates

 

 

 

henschel

 

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LES ENIVRES d’Ivan Viripaev / Charlotte Fiat – création octobre 2021

enivres-dechargeurs

 

 

 

les 06 et 07 octobre 2021
création Salle Vicky Messica
en ouverture de saison / ré-ouverture
du Théâtre Les Déchargeurs – Paris
 

 

LES ENIVRES d’Ivan Viripaev
Texte français Tania Moguilevskaia et Gilles Morel
Mise en scène Charlotte Fiat

avec
Alban Blondeau, Quentin Bossis, Charlène Savarit, Chloé David, Marie Dumoulin, Charly Coic Kermoal, Adrien Grassard

production L’Invraisemblable Production

SYNOPSIS
Quatorze personnages sont, séparément ou ensemble, parvenus à un état d’ébriété tel que chacun se redécouvre. Plus la nuit s’étend, plus ils s’embourbent dans le pathétisme de l’alcool, dévoilant le vrai visage de chacun. Au fil de la nuit, les statuts sociaux volent en éclat et les vérités se vomissent en pagaille. L’ivresse grignote les corps, les dictions, les pensées, dans une marée de philosophie joyeuse.
Alors que les enivrés, possédés pas l’alcool, se croisent et s’entrecroisent, les situations se font plus cocasses et les événements s’emmêlent, les idéaux se frottent, les remises en question font corps dans ce texte d’Ivan Viripaev au rythme pointu.

“Pour quelle raison à la con
dois-je vivre avec ces putains
de gens en plastique ?”

NOTE D’INTENTION
“Viripaev, c’est l’écrivain russe par excellence, l’un des seuls dramaturges qui pourrait rivaliser avec Tchekhov. En fait, et sans hésitation, aucune, c’est le Tchekhov des temps modernes. Dans Les Enivrés, on retrouve ces zig-zags émotionnels qui font la pâte des textes russes, avec ces personnages qui passent sans cesse du rire au pleure.
Ce texte, je l’ai découvert durant ma dernière année d’école (Cours Florent), où lors des travaux de fin d’études un de mes camarade a décidé de monter cette pièce. Au départ, on lit le texte, on comprend pas tout, on s’étonne. Puis la peur prend forme en un flux incessant de questions… Mais comment on joue ça ? Comment ne pas tomber dans le cliché de “l’ivrogne” ? Comment fait-on pour faire entendre ce texte ponctué de répétitions, d’erreurs de dictions, de monologues bavards. Puis on s’y met, on prend le plateau, on lit à voix haute, et tout de suite, on se rend compte qu’en bouche le texte prend vie de lui-même. Parce qu’il est juste, il est pertinent, il est vivant. Il est d’une oralité sans faille. On trifouille le texte, on l’ouvre, on l’essaye, on le bouffe, et on se rend compte de sa puissance de fond. Ce qui semble être en surface qu’une simple fable où s’entremêlent les situations où s’entrecroisent des personnages de classes sociales bien différentes, se révèle être un pur objet de philosophie qui frappe, qui tape, qui claque avec impertinence l’auditoire. C’est de l’alchimie, ça fait rire pour chauffer à blanc, ça attendrit pour refroidir, puis ça tape, ça choque, pour triturer, malaxer, amener de la réflexion au public.
Alors que je venais de reprendre le théâtre Les Déchargeurs situé dans le 1er arrondissement, je cherchais à monter un texte pour fêter l’ouverture et du théâtre, et une réouverture plus générale suite à l’amélioration de la crise sanitaire. Un texte réunissant poésie, texte de fond, philosophie, mais aussi festivité. Les Enivrés m’est tout de suite apparu avec évidence, car l’ivresse, c’est ce qu’on va retrouver prochainement. L’ivresse des soirées parisiennes, l’ivresse de l’amour, de l’amitié, l’enivrement par la culture. On pourrait résumer la crise sanitaire comme le retrait de l’ivresse dans nos vie, au sens large. La réouverture, c’est donc le retour, la récupération de l’ivresse.” Adrien Grassard, comédien et nouveau directeur du Théâtre Les Déchargeurs.

La pièce Les Enivrés a remporté le Prix Domaine Etranger et le Prix de la Traduction aux Journées de Lyon des Auteurs de Théâtre 2014.

 

 

 

henschel

 

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LES ENIVRES d’Ivan Viripaev / Philippe Calvario – création juillet 2021

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le 29 juillet
les 03, 05 et 10 août 2021
Théâtre Bernard Blier
Pontarlier

 

LES ENIVRES d’Ivan Viripaev
Texte français Tania Moguilevskaia et Gilles Morel
Mise en scène Philippe Calvario,
metteur en scène invité du
46e Festival des Nuits de Joux – Pontarlier

avec
Cantor Bourdeaux, Camille Dagen, Marlène Da Rocha, Pierre-François Doireau, Ariane Heuzé, Sébastien Hoen-Mondin, Damien Houssier, Pia Lagrange.

Une comédie éthylique, lyrique et spirituelle
note d’intention écrite en mars 2020 avant l’annulation de l’édition 2020


 
[…]
Parler donc de cette pièce qui nous parle de l’ivresse, du besoin impérieux de s’enivrer d’alcool mais aussi et avant tout de poésie et de contact. « Nous avons perdu le contact » répète en vain Max au milieu de la pièce. Comment bien sûr ne pas ressentir le besoin absolu de raconter aujourd’hui cette histoire, de montrer ces personnages à vif qui désirent être ivres à tout jamais. Hommes et femmes qui s’accrochent les uns aux autres, se jettent des « je t’aime » comme des crachats ; des êtres bancals qui brûlent de ne plus pouvoir se parler, se comprendre, s’entendre. Une bande de solitaires égoïstes certes mais éclairés. Un ballet joyeusement désespéré. Des fêlés qui savent si bien laisser passer la lumière par tous les pores de leur peau. Des écorchés vifs, peau retournée ; mais pourtant tellement vivants. C’est cela en fait, ces enivrés sont tellement vivants ! Du coup, ils méritent tant qu’on leur donne vie.
Besoin vital de sortir de l’ombre que nous traversons avec les acteurs pour donner vie à cet enivrement futur. Vie, vie, vie, oui je le prononce ce mot, je le scande, je le répète plus que de raison, je le hurle.
Nous le hurlerons pour vous et avec vous cet été !
Philippe Calvario

 
Les Enivrés a remporté le Prix Domaine Etranger et le Prix de la Traduction aux Journées de Lyon des Auteurs de Théâtre 2014.

 

 

 

henschel

 

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LA LIGNE SOLAIRE d’Ivan Viripaev / Illia Delaigle – création 2021

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du 07 au 26 juillet 2021
à La Caserne
Avignon

 

 

LA LIGNE SOLAIRE d’Ivan Viripaev
traduction Tania Moguilevskaia et Gilles Morel
mise en scène Illia Delaigle

avec Emma Barcaroli et Mathieu Saccucci

concept, direction, régie plateau Illia Delaigle
création technique, régie vidéo : Jean-François Metten
régie générale et son : Sarah Eger
création musicale : Arnaud Dieterlen
chorégraphie : Amélie Patard
décor : Camille Stoos
costumes : Déborah Massina
construction décor : Julien Dominique Pauthier
tournage vidéo : Michele Morando

production Cie Kalisto – Théâtre – sept. 2020
soutiens Ville de Mulhouse.fr, Région Grand Est
accueils en résidence à La Filature, Scène nationale – Mulhouse, au Théâtre du Pilier, à l’Espace Grün / Espaces Culturels Thann-Cernay

La création de la version plateau de LA LIGNE SOLAIRE [SOLARLINE] devait être présentée à La Caserne des Pompiers en Juillet 2020 dans le cadre du Festival d’Avignon, avec l’aide de la Région Grand Est.
Partie remise en juillet 2021.


 
« Lorsque deux sujets se disputent selon un échange réglé de répliques et en vue d’avoir le « dernier mot », ces deux sujets sont déjà mariés : la scène est pour eux l’exercice d’un droit, la pratique d’un langage dont ils sont copropriétaires ; chacun son tour, dit la scène ; ce qui veut dire : jamais toi sans moi, et réciproquement. »
Roland Barthes, Fragments d’un discours amoureux.

« Pour qu’on aboutisse à un résultat positif. »

Barbara et Werner sont admirables. Ils sont aussi drôles et lumineux. C’est d’abord deux êtres, juste un couple, avec son langage, ses corps, ses passions et ses scènes. Mais ils sont aussi d’une rare beauté car malgré les cris et les coups, les larmes, la mauvaise foi ou encore les hystéries épuisantes, ils sont traversés par cette infinie tendresse de ceux qui n’ont pas d’autre choix que d’aboutir à un résultat positif. Rien ne les retient pourtant, le crédit à la banque s’achève, et ils n’auront probablement pas d’enfant.

Malgré cela, ils le font. Ils l’entreprennent ce voyage au tréfonds de ce qu’il leur reste d’amour. Ils ne sont pas raisonnables, ils savent qu’ils déploient une énergie sans doute vaine. Cette énergie vitale qui fait surgir des éclats de lumières, des postures absurdes. C’est rare,c’est beau. C’est ce que je souhaite donner à voir. Et aussi, ne soyez pas sensés et surtout pas en ce qui concerne l’amour, regardez comme ces êtres peuvent être drôles, intelligents et lumineux ; c’est que je souhaite vouloir dire.

COMMENT ?
« En franchissant, cette putain de ligne solaire, nique ta mère ! »

 

 

henschel

 

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OVNI d’Ivan Viripaev / Olivier Maurin – reprise 2021

11 gilgamesh avignon

 

 

 

du 07 au 29 juillet 2021 – 20h15
relâches les 12, 19 et 26
au 11 • AVIGNON – 11 boulevard Raspail

 

 

OVNI d’Ivan Viripaev
traduction Tania Moguilevskaia et Gilles Morel
mise en scène Olivier Maurin
avec Clémentine Allain, Fanny Chiressi, Arthur Fourcade, Héloïse Lecointre, Nicolas Orlando, Arthur Vandepoel
scénographie Guillemine Burin de Roziers
création lumières Victor Mandin
création son Antoine Richard
costumes Rose Muel
production Compagnie Ostinato – Juli Allard-Schaefer / Théâtre de la Mouche (Saint Genis-Laval – mars 2019
diffusion CPPC Rennes – Benoît Duchemin


à propos de la reprise en février 2021 au Théâtre du Parc, Andrézieux-Bouthéon (42)

Quand la rencontre avec les extra-terrestres nous révèle à nous-mêmes.
Des personnes habitant aux quatre coins de la planète viennent raconter leur contact avec une civilisation extra-terrestre. Viripaev a recueilli leur parole et nous la livre sans détour.
A travers cette expérience, chacun accepte de partager avec nous ses visions les plus intimes de la vie.
Mais avec Viripaev les choses sont rarement ce qu’elles semblent être. D’ailleurs est-on sûr que finalement on parlera vraiment d’extraterrestre ? Et ce qui semble réel l’est-il vraiment ?
La pièce commence une lettre de l’auteur adressée à l’équipe de création et aux spectateurs.
Cette lettre introductive se termine ainsi :
« […] ce n’est pas du tout important de savoir si ces personnes ont ou n’ont pas rencontré des extraterrestres ou s’il s’agit d’une invention de leur part. Ce n’est pas important. Parce ce que ce qui est important, à vrai dire, c’est le fait qu’un individu qui vit sur la planète terre, accepte de partager avec d’autres personnes ses visions de la vie les plus intimes. Je vous souhaite une bonne représentation. Ivan Viripaev »

dossier artistique

 

 

 

henschel

 

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